Semaine analysée : du 28 octobre au 04 novembre
Le mot ” SOFTWARE ” est en tête du classement de cette édition de la Spam Omelette et a été détecté dans des messages promouvant des produits censés être des logiciels OEM bon marché (des applications vendues uniquement avec certains composants hardware). La vente de logiciels OEM comme produits autonomes est illégale et enfreint l 'accord de licence utilisateur final. Mais une analyse plus attentive du site Internet révèle que ces produits ne sont pas des logiciels OEM : il s 'agit en fait de copies pirates de logiciels connus.
WebMD est une marque légitime exploitée depuis longtemps pour diffuser du spam médical. Les spammeurs utilisent la réputation de l 'entreprise pour convaincre des utilisateurs naïfs d 'ouvrir leurs messages. Comme d 'ordinaire, les spammeurs ont modifié une newsletter de WebMD pour inclure au centre une image présentant les offres en cours de Canadian Pharmacy.
En troisième position dans cette édition de la Spam Omelette, le nom de la marque Adobe a été détecté dans une vague de spam de taille standard présentant des logiciels d 'éditeurs connus à des prix réduits. Les spammeurs ne tentent même pas de les faire passer pour des logiciels OEM – dans une seconde vague de spam ils reconnaissent qu 'il s 'agit de logiciels Warez (terme désignant des logiciels commerciaux piratés).
Le mot ” BACK ” occupe la quatrième place de ce classement hebdomadaire et a été détecté principalement dans des messages censés provenir du FBI. L 'utilisateur est averti qu 'une transaction suspecte a été faite en son nom et informé de ce qu 'il encourt s 'il ne répond pas à ce message. Il s 'agit d 'une tentative de phishing classique qui invite la victime à indiquer ses coordonnées bancaires pour éviter les problèmes.
En cinquième position cette semaine, le mot ” PILLS ” a été détecté dans du spam médical provenant de Canadian Pharmacy. Le spam médical représente plus de 50 % de l 'ensemble du spam et répondre à ce type d 'offres peut avoir de graves conséquences sur votre compte bancaire. Souvent, les boutiques en ligne encaissent l 'argent de leurs clients mais ” oublient ” de leur envoyer leurs produits. Les utilisateurs ont souvent trop honte de ce qu 'ils ont commandé pour signaler ces incidents aux autorités.
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