« Facebook est l’un des services Web qui a été pris en flagrant délit de scan d’URL alors que cette technique est utilisée à l’insu de l’utilisateur », précise la plainte.
Le réseau social est accusé d’intercepter les messages contenant des URL et de les analyser pour « déterminer entre autres des profils utilisateurs ». Facebook aurait ainsi tiré profit de ces informations en les partageant avec des tierces parties comme des publicitaires, des marchands et autres agrégateurs de données, selon la plainte.
Les preuves sont fournies par la firme suisse High-Tech Bridge, qui aurait utilisé un serveur Web dédié et généré une URL secrète pour chacun des 50 plus grands réseaux sociaux, services Web et comptes e-mail gratuits pour tester le niveau de « respect de la vie privée de leurs utilisateurs ».
Selon les éléments de la plainte, la société High-Tech Bridge a utilisé la fonction de messagerie privée de chacun de ces services Web, en intégrant une URL unique dans les messages, et a étudié les journaux de connexion du serveur Web dédié, en analysant les requêtes HTTP entrantes. Cela leur a permis de voir si un des services Web « cliquait » sur les URL de test qui avaient été envoyées par message privé.
« Nous estimons que ces attaques sont infondées et nous nous défendrons avec la plus grande vigueur », a fait savoir Facebook à IT World dans un e-mail.
La plainte a été enregistrée par la Cour du District Nord de la Californie aux Etats-Unis. Elle demande également une injonction permettant de stopper un certains nombre de pratiques dont Facebook aurait l’usage.
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