L'un des plus grands fournisseurs d'accès à Internet en France, Free S.A.S, a confirmé qu'il avait récemment été victime d'une atteinte à la cybersécurité après qu'un pirate a tenté de vendre sur le dark web ce qui est censé être des données volées à l'organisation.
Free a déclaré au Monde que des données personnelles relatives à certains clients avaient effectivement été compromises après qu'un pirate ait ciblé un outil de gestion.
Cependant, selon l'entreprise, aucun mot de passe, aucune information de carte bancaire, ni aucun contenu de communication (emails, SMS ou messages vocaux) n'a été compromis par l'attaque.
De plus, Free affirme que ses services n'ont pas été impactés par l'incident.
Néanmoins, le pirate (qui se fait appeler « drussellx ») a posté un message sur un forum de cybercriminalité du dark web proposant aux enchères deux bases de données volées à Free - contenant les détails de plus de 19 millions de comptes clients, et plus de cinq millions de détails IBAN.
Free a tenu à minimiser l'importance de la fuite des données IBAN, déclarant qu'elles ne sont « pas suffisantes pour effectuer un prélèvement automatique sur une banque ».
Selon le pirate, les données mises en vente ont été exfiltrées le 17 octobre 2024 et contiennent les noms, les numéros de téléphone, les adresses électroniques et postales, ainsi que les dates de naissance des clients de Free.
Free, qui revendique plus de 22 millions d'abonnés, n'a pas confirmé le nombre de clients concernés par cette violation de données.
Les clients inquiets seraient bien avisés de prendre les mesures nécessaires pour mieux se défendre contre l'exploitation possible de ces données exposées. Il s'agit notamment de :
Free indique qu'il a contacté les autorités et les régulateurs au sujet de la faille de sécurité et qu'il informera les clients concernés par courrier électronique dans les jours à venir.
mise à jour du 7 novembre 2024 : finalement, aucune base de données piratée ne semble avoir été vendue. La manœuvre aurait eu pour but de mettre la pression sur l'opérateur Free et de sensibiliser aux bonnes pratiques de cybersécurité. L'un des pirates, se décrivant comme hacktivist, déclare :
Chaque citoyen français a probablement été victime d'une fuite au moins une fois. Parmi les bases de données récemment piratées figurent Free, SFR, France Travail, Ameli, la CAF (Caisse d'allocations familiales), la FFF (Fédération Française de Football), Ledger, LDLC, Shadow et Cdiscount.
Je ne suis pas un saint, mais j'espère que l'incident free.fr réveillera enfin les Français sur la réalité de la surveillance de masse et qu'ils lutteront contre elle.
Les forces de l'ordre françaises sont allées jusqu'à cibler ProtonMail, Tor et d'autres outils de protection de la vie privée, en les qualifiant de criminels. Elles ont rendu l'utilisation de ces protections suspecte, tout en négligeant les violations réelles. Ils prétendent qu'il s'agit de lutter contre les cybermenaces, mais en réalité, il s'agit d'une attaque contre les libertés individuelles.
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