La raison principale de l’interdiction des talkies-walkies, scanners et autres brouilleurs est que ces appareils peuvent être utilisés par des terroristes pour saboter les moyens de communication entre les officiers de police et le site des Jeux. Mais qu’en est-il des points d’accès Wi-Fi et 3G ?
Puisque les smartphones utilisant la 3G sont tolérés, l’interdiction ne porte pas sur la diffusion en temps réel de l’événement sportif. Ni sur le fait que le comité organisateur des Jeux de Londres ait conclu un accord avec British Telecom, qui va déployer 1500 hotspots sur le site. L’accès vous sera d’ailleurs facturé 10 dollars (environ 8 euros) pour 9 minutes.
La raison derrière cette interdiction tient plutôt à la sécurité personnelle : il est courant que des utilisateurs non avertis se connectent à des réseaux non protégés. Cela peut potentiellement permettre à n’importe quel cyber-criminel de transformer leurs smartphones en hotspots, auxquels d’autres utilisateurs pourraient se connecter pour accéder à Internet. Ainsi les pirates peuvent collecter toutes les données qui transitent, dont des identifiants, mots de passe, données bancaires, etc.
Si vous vous rendez sur le site des Jeux Olympiques, nous vous recommandons de ne pas vous connecter à n’importe quel réseau sans fil. Nous vous conseillons de payer pour un accès Wi-Fi officiel mis en place par les organisateurs, ou de vous procurer un abonnement local et d’activer la 3G.
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