L 'Australie fait machine arrière sur le filtrage obligatoire du Web

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Novembre 12, 2012

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L 'Australie fait machine arrière sur le filtrage obligatoire du Web

Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) australiens n’auront plus à surveiller l’ensemble du trafic des ordinateurs via un filtre : dès cette année, ils bloqueront les sites pédophiles qui figurent sur la liste « worst of the worst web » (le pire du pire d’Internet) d’Interpol, alors qu’au départ, il était prévu que les FAI mettent en place un système de filtrage contre les sites affichant des contenus pédophiles, des informations relatives aux drogues ou d’autres sujets considérés comme délictueux.

« Le blocage à l’aide de la liste d’Interpol va protéger les enfants des dangers du net, c’est le point de rencontre entre l’attente réelle de la communauté et le plan australien pour un internet plus sûr », déclare le Ministre des Communications Stephen Conroy. « Etant donné cette mesure… le gouvernement n’a plus besoin de poursuivre la mise en place de son plan de filtrage obligatoire ».

En 2007, le gouvernement en place avait proposé le filtrage d’Internet, mais la tentative a rapidement été controversée et décriée comme étant une censure pure et simple de l’Internet par les opposants. Les essais se sont de plus montrés peu concluants, puisque des sites fiables étaient censurés et la mise en place du filtrage entrainait un ralentissement de la connexion et  des blocages de données.

Cependant quelques FAI ont déjà commencé à bloquer des sites avec la liste d’Interpol depuis quelques mois et cela n’a apparemment pas gêné la navigation chez leurs abonnés. Ces retours positifs ont mené le sénateur Conroy à encourager les FAI à prêter attention accrue aux notifications de blocage de sites illégaux.

La police fédérale australienne seule pourra diffuser ces notifications aux FAI et les sites bannis seront étudiés par les autorités d’au moins deux pays avant que la décision finale d’exclusion ne soit prise. En parallèle, selon theage.com.au, le lobby chrétien australien demande la mise en place de règles plus strictes contre les sites proposant des contenus explicitement sexuels.

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