Le gouvernement iranien prétend que ces attaques viennent principalement des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’Israël.
« Selon nos informations, les Etats-Unis, le régime sioniste (Israël) et le MI6 se sont alliés pour lancer une cyber-attaque contre les installations iraniennes, juste après la rencontre entre l’Iran et la Russie », déclare le ministre de l’intelligence iranienne Heydar Moleshi. « Ils continuent d'essayer de mener à bien leur opération, mais nous avons pris les mesures nécessaires ».
Récemment, la police iranienne a affirmé avoir retracé les attaques des serveurs principaux du ministère iranien du pétrole aux Etats-Unis, et s’attend à ce que les autorités américaines divulguent les identités derrière les adresses IP pour pouvoir les poursuivre en justice. L’Iran avait alors annoncé avoir identifié l’agenda secret de cyber-attaques, mais avait abandonné cette direction pour ne pas compromettre l’enquête.
L’intérêt pour ce sujet a été relancé après que le New York Times ait publié un rapport selon lequel Barack Obama serait impliqué dans Stuxnet, le virus qui avait paralysé le programme de recherche nucléaire iranien. Spécialement conçu pour cibler les infrastructures industrielles, le malware avait été découvert en juin 2010.
Ce n’est pas la première fois qu’un « super-virus » est détecté en Iran : avant Flame, il y avait eu Stuxnet et Duqu. Tandis que les Etats-Unis et d’autres Etats dénoncent le programme nucléaire iranien, Téhéran insiste sur le fait que le nucléaire ne lui sert pas pour développer des bombes, mais pour produire de l’électricité.
Grâce à un outil Bitdefender, vous pouvez détecter et supprimer Flame.
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