La condamnation des Pussy Riot mène à des attaques DDOS contre Russia Today ; WikiLeaks crie à la censure

La raison des attaques aurait été le désaccord du groupe « Anti-Leak » avec la chaîne russe qui soutient le régime de Poutine. Le groupe revendique son action par un tweet : « Yes. We are behind the DDoS attack on #RT_com. #FreePussyRiot ». Cette manifestation de soutien a fait suite à la condamnation de trois des membres du groupe de punk rock Pussy Riot à deux ans de prison pour « hooliganisme motivé par la haine religieuse ».

Les Pussy Riot sont réputées pour leur activisme politique et féministe, exprimé à travers des concerts éphémères dans des stations de métro, des cellules de prison et sur des abris bus, comme le rappelle The Guardian. La condamnation fait suite à un show improvisé de 40 secondes dans la cathédrale orthodoxe de Moscou, implorant la Vierge Marie de « les débarrasser de Poutine ».

WikiLeaks a réagi à l’attaque en la qualifiant « de tentative de censure de Russia Today ». « Russia Today est une voix alternative importante en Occident », a déclaré sur Twitter Assange&co.