L’Union européenne, par l’intermédiaire de la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, cherche à mieux comprendre le marché de l’Internet des Objets (IoT) et demande à toutes les entreprises ayant des activités en Europe de participer à une consultation concernant le matériel et les logiciels qu’elles fabriquent et vendent.
L’écosystème IoT est beaucoup plus fragmenté que certaines autres branches de l’industrie technologique, avec de nombreuses entreprises opérant dans cet espace. Certaines sont bien sûr plus populaires que d’autres, mais l’Union européenne tente d’éviter une situation d’antitrust où une entreprise obtiendrait le monopole d’un nouveau marché.
Vestager a envoyé des questionnaires à plus de 400 entreprises d’Europe, d’Asie et d’Amérique qui vendent des appareils électroménagers intelligents, des dispositifs portables et des assistants vocaux, ainsi qu’à des entreprises qui offrent des services accessibles via ces objets connectés. Les données ainsi recueillies contribueront à un prochain débat public sur le secteur de l’IoT en Europe.
«Nous demandons quels sont les produits qu’ils vendent et comment fonctionnent les marchés pour ces produits. Nous posons des questions sur les données : comment elles sont collectées, comment elles sont utilisées et comment les entreprises gagnent de l’argent grâce aux données qu’elles collectent», déclare Vestager. “Et nous demandons comment ces produits et services fonctionnent ensemble, et quels sont les problèmes possibles pour les rendre interopérables.”
Deux problèmes importants se posent et devront être résolus. Premièrement, ces entreprises collectent beaucoup de données personnelles et on ne sait pas toujours ce qui leur arrive, dans quelle mesure elles sont sûres et quels sont les droits des clients à cet égard. Il est impossible d’avoir une vision globale si on ne sait pas qui sont les différents acteurs européens.
Deuxièmement, il y a la question des possibles monopoles qui semblent déjà se former autour de certaines des entreprises les plus importantes telles qu’Amazon, Google et Apple – les fameux GAFAM. Dans l’état actuel des choses, l’interopérabilité entre les différents services et appareils est limitée. La commissaire européenne souhaite que cela change et que les appareils communiquent entre eux, même s’ils proviennent d’entreprises différentes. Cela, à son tour, rendrait plus difficile pour les entreprises d’arriver à un monopole sur le marché de l’Internet des Objets.
Les données sont toujours en cours de collecte et les compiler prendra un certain temps, mais il semble que le marché européen pourra ainsi éviter d’avoir seulement une poignée d’entreprises contrôlant l’ensemble du secteur IoT.
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