Selon Reuters, les juges ont également demandé le remboursement des frais juridiques engagés par les clients qui se sont vus dérober leurs données dans l’attaque.
Les documents de la Cour montrent que la société réfute toute faute intentionnelle, erreur, infraction d’une loi ou responsabilité de quelque sorte que ce soit. A l’époque, les pirates avaient déclaré que Stratfor n’avait « aucune notion en matière de sécurité des bases de données ».
L’attaque de Stratfor date de décembre dernier. Le groupe de pirates, sous le nom AntiSec, avait dérobé et publié des adresses e-mail et numéros de cartes de crédit. Parmi les victimes, des employés de l’armée américaine, de l’Air Force, de la police, et des officiels du gouvernement tel que l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger.
Le FBI a récemment mis en accusation un américain et quatre britanniques et irlandais pour cette cyber-attaque. La Cour rendra son verdict à la fin du mois de septembre.
Pendant ce temps, les hackers d’Anonymous poursuivent leur opération contre le gouvernement japonais, tandis que les autorités enquêtent sur des failles mineures. Les hacktivistes dénoncent une loi passée la semaine dernière au Japon et qui inflige des peines allant jusqu’à 20 000 euros et 2 ans de prison en cas de téléchargement illégal.
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