Sur Facebook, les utilisateurs partagent de plus en plus d’informations personnelles

Entre 2005 à 2009, les utilisateurs faisaient plus attention à leur vie privée et donc aux informations qu’ils divulguaient, mais cette préoccupation a de moins en moins concerné les utilisateurs. Cette tendance va jusqu’à s’inverser entre 2009 et 2010, alors que Facebook développe de nouvelles interfaces et fixe de nouveaux paramètres de confidentialité par défaut. Cela a ainsi encouragé les utilisateurs à partager de plus en plus d’informations confidentielles.

« Ces résultats mettent en évidence la tension qu’il peut exister entre nos choix privés, comme l’expression subjectives de nos préférences, et le rôle des médias sociaux qui façonnent ces choix », précise Alessandro Acquistin, Professeur au Service des Technologies de l’Information et de la Politique Publique. « Alors que les gens essaient d’avoir le contrôle sur leurs informations personnelles, les réseaux ne cessent d’évoluer, modifiant ainsi les décisions des utilisateurs et la gestion de leurs données confidentielles ».

L’étude a aussi montré qu’au fur et à mesure du temps, les utilisateurs finissaient par fournir des données personnelles à ce qu’on peut appeler des « écouteurs silencieux » comme Facebook, mais aussi des applications tierces et des publicitaires. Cette étude est la plus longue, sur la durée, réalisée dans le domaine de la vie privée sur les réseaux sociaux.

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L’étude « Silent Listeners : The Evolution of Privacy and Disclosure on Facebook » a été réalisée sur un panel de 5000 utilisateurs, et a commencé en 2005.