Au lieu de combattre la misère, les cyber-escrocs semblent plutôt s’en servir pour leurs propres fins. Si l’arnaque à la charité est aussi vieille que la charité elle-même, elle est devenue beaucoup plus facile à réaliser et diffuser grâce aux milliards d’internautes inscrits sur les réseaux sociaux.
De nos jours, les escrocs profitent de « l’ère du partage » pour populariser leurs arnaques :les images choquantes, partagées par les utilisateurs, sont ainsi parfois accompagnées d’un lien pour faire un don réel auprès d’une organisation caritative qui elle l’est beaucoup moins.
Voici quelques conseils pour vous prémunir de ces arnaques, qui commencent sur un site Web et impliquent généralement une dose de social engineering, par e-mail.
Commencez par bien vous renseigner sur les organisations caritatives qui vous semblent d’emblée peu claires ou de renommée insuffisante. Mettez vos logiciels et votre système d’exploitation à jour, utilisez un antivirus performant pour éviter toute infection par une simple visite sur un site Web corrompu et être protégé contre les tentatives d’escroqueries.
Notre conseil : Cherchez les informations « WhoIs »* du site pour vérifier les coordonnées de l’organisation : une adresse administrateur en Gmail ou Yahoo! n’est pas très sérieuse et doit inspirer de la méfiance.
*le service gratuit WhoIs permet de connaître les coordonnées du propriétaire d’un site
Un des thèmes récurrents des « scams nigérians » est de vous proposer de participer à une œuvre de bienfaisance. Vous recevez un e-mail d’un inconnu, en phase terminale de cancer (les maladies sont le cas le plus courant), qui souhaite léguer toute sa fortune à une organisation caritative pour combattre ce fléau, en passant par vous. L’arnaque s’enclenche dès que vous répondez à l’e-mail.
D’autres e-mails sont plus explicites et ajoutent que vous toucherez naturellement « une part des dons » – il est question de charité, et pourtant le mystérieux bienfaiteur qui a besoin de vos services exclusifs tente de vous intéresser en vous parlant de gains plutôt que de dons… Étrange non ?
A la suite d’une réponse de votre part, ou lors du premier échange avec le « bienfaiteur », des documents ou des liens peuvent être joints, avec des noms de type « confirmation de don » ou « demande de don ». D’autres, plus subtils, peuvent comporter le nom « votre promesse de don de 1000 euros mensuels ».
Les escrocs savent jouer avec les mots pour pousser un internaute à ouvrir un document ou le faire cliquer sur un lien! Les documents ou les liens peuvent être piégés, par précaution, ne les ouvrez pas.
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