Le fabricant des poupées Barbie victime d'une cyberattaque par ransomware

Le géant des jouets Mattel a reconnu publiquement une attaque de ransomware (rançongiciel) qui a affecté ses systèmes plus tôt cette année.

Le fabricant de jouets Barbie, Hot Wheels et Thomas & Friends a découvert l’incident de sécurité, qui a chiffré un nombre limité de ses systèmes informatiques, le 28 juillet 2020, selon un formulaire 10-Q déposé hier auprès de la US Securities Exchange Commission.

«Dès la détection de l’attaque, Mattel a commencé à appliquer ses protocoles de réponse et à prendre une série de mesures pour arrêter l’attaque et restaurer les systèmes touchés», a déclaré la société.

Bien que l’attaque ait affecté certaines opérations commerciales, l’équipe de sécurité de Mattel l’a contenue et a entièrement restauré les systèmes avant qu’elle ne puisse causer des dommages financiers importants. De plus, Mattel a déclaré que l’enquête n’avait révélé aucune exfiltration de données sensibles.

«Une enquête criminelle de l’incident a été menée à son terme et aucune exfiltration de données commerciales sensibles ou de données client, fournisseur, consommateur ou employé de vente n’a été identifiée», a ajouté Mattel. “L’incident n’a eu aucun impact significatif sur les activités ou la situation financière de Mattel.”

Le fabricant de jouets basé aux États-Unis est présent dans 35 sites à travers le monde et détient un portefeuille emblématique de marques.

Le rapport trimestriel a souligné que, bien que Mattel ait mis en place des processus et des systèmes pour protéger les informations personnelles et empêcher des violations de données similaires, ils «n’offrent pas une sécurité absolue».

«Toute défaillance ou inadéquation de ces systèmes ou processus pourrait avoir un effet négatif sur l’activité, la situation financière et les résultats d’exploitation de Mattel», a conclu le fabricant de jouets. «Bien que Mattel propose une assurance cybernétique et de continuité des activités correspondant à sa taille et à la nature de ses opérations, rien ne garantit que les coûts encourus à la suite d’événements de cybersécurité seront entièrement couverts.»